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Les vélos devront attendre

Découverte par La rédaction

Elle aurait dû être inaugurée le mois dernier, mais "Un amour de vélo", la nouvelle expo du Musée dauphinois, ne peut encore ouvrir ses portes. Le président du Conseil départemental de l’Isère était toutefois sur place, mardi 9 février, en milieu d'après-midi. Nous aussi. Martin de Kerimel

Cela semble un drôle d’endroit pour une rencontre par les temps qui courent, mais le choix reste finalement très logique : c’est bien au Musée dauphinois que Jean-Pierre Barbier a donné rendez-vous à la presse mardi 9 février. Objectif, selon son expression : offrir « un teaser » de l’exposition à venir. Ne pouvant que traverser les couloirs rapidement, on n’en a pas vu grand-chose, si ce n’est quelques photos et objets rassemblés dans une première salle. L’élu avait un message à faire passer : comme d’autres, il ne comprend pas pourquoi le gouvernement maintient l’obligation de laisser les musées fermés au public. Lui aussi fait un parallèle entre la situation des transports publics et des supermarchés, restés accessibles, et met au défi quiconque d’expliquer en quoi la différence de traitement est pertinente.

Jean-Pierre Barbier n'a toutefois pas souhaité passer en force, au risque de placer ses agents « dans une situation d'illégalité », comme a pu le faire le maire de Perpignan en décidant de rouvrir quatre musées. Ce mardi, il est venu au Musée accompagné d'autres personnalités : deux de ses vice-présidents, Martine Kohly et Patrick Curtaux, son directeur de la Culture et du Patrimoine Aymeric Perroy, ainsi que le champion cycliste Nans Peters, né à Grenoble et vainqueur d’une étape du Tour de France l’année dernière. Ce dernier aura une surprise à dévoiler au début du mois de mars. Une fois inaugurée, l’expo Un amour de vélo, quant à elle, durera jusqu’au 4 juillet… 2022. Sans plus attendre, on a profité de l’occasion pour poser quelques questions complémentaires à nos interlocuteurs d’un jour.

Olivier Cogne, directeur du Musée dauphinois : « Nous sommes prêts »

Comment présenteriez-vous cette nouvelle exposition ?
Olivier Cogne
 : Elle couvre 700 m2 au Musée et est prête depuis le mois de décembre. Nous trépignons d’impatience de pouvoir la présenter au public. Nous l’avons conçue sur deux années, avec des dizaines de partenaires du territoire, clubs sportifs, ateliers de réparation de vélos, acteurs du tourisme implantés à Grenoble et dans les montagnes environnantes. L’idée est de montrer comment l’objet fait partie intégrante de notre vie, comme objet de transport, bien sûr, objet sportif, mais également objet affectif. C'est une véritable ode au vélo : le propos se veut certes dauphinois et alpin, mais aussi universel.

Votre approche va bien au-delà des compétitions sportives…
Cette dimension est importante dans l’exposition, ce qui est logique sur un territoire comme le nôtre, marqué par de grandes compétitions comme le Critérium du Dauphiné Libéré ou le Tour de France. Tour dont le maillot jaune a d'ailleurs été porté pour la première fois à Grenoble, par Eugène Christophe. Il y a donc des liens très forts... et des pratiques nouvelles. Nous parlons d’histoire, mais nous voulons aussi raconter le rapport contemporain que l’on peut avoir avec le vélo, par-delà le territoire.

Jean-Pierre Barbier indique que, si on l'y autorisait, le Musée dauphinois pourrait rouvrir demain. Vous confirmez ?
Effectivement, nous nous préparons depuis longtemps et sommes prêts à rouvrir avec tous les dispositifs sanitaires de rigueur. Nous ne demandons même que cela : cette exposition nous tient beaucoup à cœur ! Nous travaillons également à huis clos pour la préparation des expositions à venir. Notre tâche ne se résume d’ailleurs pas à cela : nous avons des rendez-vous tout au long de l’année, dans nos espaces intérieurs et nos jardins. Nous travaillons aussi sur nos collections : des centaines de milliers d’objets qu’il faut traiter et conserver. Nous sommes bien occupés. S’il me fallait absolument trouver un côté positif à cette crise, je dirais qu’elle nous a permis de mieux assumer cette mission fondamentale à laquelle nous ne pouvons généralement pas consacrer autant de temps que nous le souhaitons, du fait de notre nécessaire action culturelle pour toucher le public.

Nans Peters, coureur cycliste professionnel : « Sympa de voir l’histoire de son sport »

Avez-vous pu découvrir cette nouvelle exposition du Musée dauphinois ?
Nans Peters
 : Oui, j’ai fait le tour. Elle retrace l’histoire des vélos en tant que machine et du cyclisme comme sport. J’avais oublié que le premier maillot jaune du Tour avait été remis à Grenoble ! C’est sympa de voir l’histoire de son sport. En fait, ce n’est pas vraiment une expo sur le cyclisme, mais plutôt sur le vélo. On y trouve des vélos en tout genre, y compris des tandems, des explications sur les fabricants grenoblois, le vélo en tant que mode de déplacement urbain, depuis les premiers prototypes en bois…

Question personnelle : comment allez-vous, dans cette période difficile ?
Ça va. J’ai pu partir en stage avec mon équipe, une seule fois contre deux habituellement. On a beaucoup de chance de faire un sport en extérieur, qui ne nécessite pas beaucoup d’infrastructures. On espère maintenant que la saison va avoir lieu le plus normalement possible, malgré les annulations ou reports d’épreuves. Croisons les doigts !

La dernière a plutôt bien marché pour vous. Vous pensez déjà au prochain Tour de France ?
Oui, je l’ai coché parmi mes objectifs 2021, même si c’est encore loin. Je ne me mets pas de pression. Porter le maillot jaune ? C’est encore au-dessus et réservé à une minorité de coureurs. Ce serait pour moi un immense honneur, mais tout est bon à prendre par ailleurs. Avant, j’ai des objectifs intermédiaires, le Tour de Catalogne et le Tour de Romandie, deux grosses courses d’une semaine. Chaque épreuve est une occasion de lever les bras. Je m’intéresse même aux plus petites, le Haut-Var, l’Ardèche ou la Drôme en France : avec les annulations, il y a désormais un niveau énorme au départ de ces courses-là.

Crédits photo : Martin De Kerimel

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