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La Guill’ is not dead

Balade très vivante au cimetière de la Guillotière

En ville par Romain Vallet

Novembre, la Fête des morts et sa traditionnelle tournée des tombes familiales à fleurir vous arrachent des bâillements d’ennui ? Dommage, on peut pourtant faire d’agréables et instructives balades automnales dans les cimetières. La preuve avec cette visite de celui de la Guillotière.

Ouvert en 1859, le Nouveau cimetière de la Guillotière (ainsi nommé pour le distinguer de son prédécesseur situé en face, de l’autre côté de l’avenue Berthelot) est le plus grand des cimetières de Lyon. Avec ses dix-huit hectares, il abrite la dernière demeure de quelque 40 000 Lyonnais.es, dont plusieurs célébrités. Même l’ancienne loge du gardien (à gauche de l’entrée) est chargée d’histoire. En 1909, la femme du concierge cocu, Judith Thollon (surnommée « la Louise Michel de la Guillotière » !), y cacha quelques temps son amant, l’anarchiste Jules Bonnot, chef de la bande du même nom.

Aménagé par l’architecte lyonnais Antoine-Marie Chenavard (1787-1883), le plan radiocentrique du Nouveau cimetière de la Guillotière évoque une roue, voire une toile d’araignée. En son point central se dresse un monument aux morts de la guerre de 1870-71. L’allée principale qui y mène et qui commence dès l’entrée abrite (notamment sur son flanc droit) quelques-uns des plus beaux monuments funéraires du lieu.

Ainsi cette tombe ornée d’une sculpture représentant la Mort ailée et tenant de sa main droite son inséparable faux. Ou, quelques dizaines de mètres plus loin, le tombeau des Rancy, célèbre dynastie lyonnaise de gens du cirque dont la tombe est ornée de sculptures de chevaux. Autre fameuse famille lyonnaise reposant ici pour l’éternité, en quasi-voisins des Rancy : les Bahadourian, fondateurs d'une chaîne d'épiceries fines réputées, qui se sont installés dans ce quartier même en 1929, quelques années seulement après le génocide arménien.

Traces de mémoire

Une fois au centre du cimetière, plusieurs tombes disposées en cercle autour de l’obélisque qui commémore les victimes de la guerre franco-prussienne méritent le coup d’œil. Ainsi (sur la gauche de l’allée centrale), cet étonnant caveau moderne équipé d’un digicode, sans doute pour dissuader les éventuels macchabées cambrioleurs... C’est ici également que reposent les plus illustres « résidents » du cimetière, les frères Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinématographe, enterrés dans le caveau des familles Winckler (célèbres brasseurs lyonnais) et Lumière unies par pas moins de quatre mariages ! En face, une curieuse stèle funéraire aux formes arrondies rappelle un peu le surréalisme d’un Dali…

Si on continue à descendre l’allée qui mène au crématorium (l’un des premiers de France), on aperçoit à gauche un petit panneau qui rappelle le bombardement aérien du 26 mai 1944. Ce jour-là, Lyon fut visée par environ 400 avions alliés qui cherchaient à détruire les infrastructures de chemin de fer (notamment les gares de triage), en prévision du débarquement de Normandie qui allait se dérouler deux semaines plus tard. Ils ratèrent malheureusement la plupart de leurs cibles et causèrent 717 morts et 1129 blessés parmi la population… Parmi les victimes figurait notamment Marius Vivier-Merle (né en 1890), syndicaliste CGT et résistant au sein du mouvement Libération, qui a donné son nom au boulevard qui traverse le quartier de la Part-Dieu. Il repose justement au Nouveau cimetière de la Guillotière, qui fut particulièrement touché par le bombardement.

Enfin, on trouvera à droite du crématorium un petit jardin de roses où sont dispersées les cendres des défunts. Un lieu particulièrement émouvant où s’entremêlent inextricablement la mort et la vie, qui apporte une indispensable note finale chargée de recueillement à toute visite du cimetière.

 

Crédits photo : RV

Infos pratiques

Nouveau cimetière de la Guillotière 228 avenue Berthelot (Lyon 8e) / 04 78 00 77 11 / Tous les jours de 8h à 17h (17h30 du 2 mai au 2 novembre inclus).

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