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La Collégiale Saint-André

Discrète et mortelle !

En ville par Jean-Baptiste Auduc

Enfin, la collégiale Saint-André s’est débarrassée de ses échafaudages. Les Grenoblois peuvent redécouvrir ce clocher dont la flèche culmine à 56m. Mais des travaux restent encore nécessaires pour rendre son lustre à l’une des plus anciennes constructions religieuses de l’Isère. Du coup, on est allé la voir aujourd’hui pour parler de son passé.

Au centre du centre-ville de Grenoble, la collégiale Saint-André domine sereinement. Sobrement même. Elle est à l’image de la ville, discrète et ouverte puisqu’elle accueille tous les publics. Il y a les curieux de patrimoine, le smartphone en main, flashant les différentes reliques présentes dans l’abbatiale. Il y a aussi les croyants qui assistent aux différents offices. Et parfois, des prêtres en soutane, à la Don Camillo, passent et veillent sur les lieux.

Retaper comme au Moyen-âge

Au-dessus de tout ce beau monde, pendant deux ans, des spécialistes (tailleurs de pierre, verriers ou encore couvreurs-zingueurs) se sont penchés au chevet du clocher et de la flèche de Saint-André, édifiée au XIVe siècle. Le temps ayant fait son oeuvre, ils ont eu pas mal de boulot : des fissures béantes dans la structure, des verrières brisées, des statues représentant les apôtres menaçant de chuter… Au vu de ces dernières, on comprend que la rénovation de l’ensemble ait pu coûter 1,4 million d’euros (la note a été réglée par la ville, le département et l’État). Cette partie de la collégiale, dans un style gothique flamboyant, est construite de briques du Dauphiné. Pour lui rendre son lustre, 9.000 briques ont été remplacées pour qu’elle brille de nouveau sur la place Saint-André.

Un pouvoir divin

Historiquement, elle tire ce titre de « collégiale » par la présence des chanoines installés par les seigneurs de Grenoble : les Dauphins. Le collège de douze chanoines, dirigé par un prévôt, vivait tout près du lieu de culte et veillait, durant le Moyen-âge, sur les dépouilles des Dauphins ainsi que sur leurs archives. En gros, Saint-André est à la fois une bibliothèque et une nécropole. Mais la collégiale est avant tout un lieu de pouvoir dédié aux seigneurs, qui y entre par une porte privée à l’Est, donnant sur ses appartements. Surtout, la collégiale se pose en concurrent du pouvoir de l’évêque, installé dans la cathédrale, à une minute d’ici. La guerre au sein de la même religion fait rage à un niveau symbolique. Certains seigneurs envoyant même leur fils devenir évêque, histoire de rafler le grisbi.

L’abbatiale est mortelle

Même si son statut de nécropole est dépassé (les tombes des seigneurs du Dauphiné ont été détruites durant les guerres de religion), la collégiale garde cette ambiance mortelle. Lorsque le visiteur passe par la porte nord (donnant sur la place Saint-André), il est d’abord surpris par la pénombre. Bien que le clocher soit gothique, le reste de l’édifice est plutôt roman et laisse peu d’ouvertures pour la lumière. Puis, le visiteur observe les murs couverts d’enduit vert ou gris, qui n’ont rien de charmant. À sa droite, une chapelle se dresse. Au centre se trouve une sorte de cercueil, encadré de quatre cierges. Ici, toutes les semaines, on prie pour les âmes du purgatoire, celles qui attendent de monter au paradis. Il y a aussi ces pierres tombales de chanoines, frappées d’une énorme tête de mort ou encore les reliques (des morceaux d’os) de différents saints.

Pourtant, malgré les apparences, à Noël, l’église devient plus joyeuse. En effet, la crèche de l’abbatiale vaut le détour. Sur 7 ou 8 mètres, les différents protagonistes prennent place dans un décor fouillé, avec des bassins d’eau, des arbres et du sables, sur plusieurs étages. Un forgeron mécanique frappe le métal de son marteau, un moulin broie le blé, et Marie et Joseph attendent leur petit bébé. Là, les visiteurs oublient tout, et s’émerveillent devant le spectacle.

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