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A la découverte du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse

En bref par Jérémy Chauche

Des danseurs, des musiciens, des vétérinaires, des légionnaires, des paysans, des soldats... Le bâtiment occupé de nos jours par le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse et son voisin d'en face ont vu défiler dans leurs couloirs une faune pour le moins bigarrée. Coup de projecteur sur ce coin méconnu des quais de Saône.

Sur les bords de la Saône, rive droite, trône aujourd’hui le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Lyon. Depuis le printemps 1988, les gammes des étudiants et autres envolées instrumentales se font entendre dans les jardins reposants qui entourent un bâtiment qui fit office de couvent au XVIIe siècle puis d'école vétérinaire au siècle suivant. Tandis que sur la rive gauche, reliée par le pont Koenig, le « Grenier d’abondance » accueille en son troisième étage et ce depuis 1992 la section danse du CNSMD, les autres étages étant eux occupés par de la Direction régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Rhône-Alpes. <> C’est en 1408 qu’on découvrit à l’emplacement de l’actuel CNSMD un tombeau. Deux noms y étaient gravés : Amanda et Amandus. Amants réunis dans la mort tels des Roméo et Juliette locaux ? Frère et sœur ? Amis ? Personne ne sut dire les liens qui unissaient les deux personnages… On choisit l’hypothèse romantique : la légende voulait que deux amants, après s’être longtemps cherché de par le monde, moururent de joie en se rencontrant à Lyon. On appela alors donc le petit monument « le tombeau des Deux-Amants », ce qui ne sauva pas le susdit monument de la destruction en 1707 car il gênait la circulation. Quoi qu’il en soit, le nom des « Deux-Amants » est resté. Le couvent qui fut ensuite construit devint le claustral des Deux-Amants et on trouve même une rue des Deux-Amants dans le neuvième arrondissement. La légende avait pourtant légèrement extrapolé la situation puisqu’on découvrit au XIXe siècle que le tombeau en question rassemblait deux légionnaires : Modestinius et Aurelius, qui vivaient à Lyon vers l’an 150. Les deux hommes, l’un originaire de Reims, l’autre de Cologne, s’étaient retirés à Lyon pour y finir leurs jours dans la même maison puis le même tombeau.   <> Le lieu accueillit par la suite des amours plus divins puisqu’on y construit un couvent au milieu du XVIIe siècle, puis, sans transition, l’école vétérinaire de Lyon. Fondée au XVIIIe siècle, elle est également la première école vétérinaire du monde. Après quelques épizooties traumatisantes, Claude Bourgelat, écuyer du roi et responsable de l’Académie d’équitation de Lyon ouvre en 1762 cette école vétérinaire. « Les animaux, nos confrères, méritaient un peu de soin, surtout depuis que le Seigneur fit un pacte avec eux, juste après le déluge. Nous les traitons malgré ce pacte, avec presqu’autant d’inhumanité que les Russes, les Polonais et les moines de Franche-Comté traitent leurs paysans », lui écrivit Voltaire. D’abord installée dans une ancienne auberge rue de la Guillotière, l’école, rapidement à l’étroit, déménage au claustral des Deux-Amants en 1796. Le bâtiment est réaménagé, on lui annexe le monastère des cordeliers voisin. On y installe des forges, des écuries, des salles de dissection, d’opération, une pharmacie… Tandis que l’ancien jardin potager est reconverti en jardin botanique. L’école vétérinaire de Lyon jouit rapidement d’une renommée solide. Les élèves arrivent de Prusse, Autriche, Italie, etc. L’école sert même de cadre aux expériences un peu folles de Franz-Anton Mesmer sur le magnétisme thérapeutique. La démarche expérimentale revendiquée dès les débuts par Bourgelat amène l’école à des avancées importantes dans les sciences vétérinaires mais également la médecine générale. Pour ne donner qu’un exemple, au XIXe siècle, Auguste Chauveau (dont on a donné le nom au quai) en enregistrant les pressions sanguines du cœur d’un cheval a ainsi permis quelques découvertes en cardiologie humaine. Dans les années 1970, l’école vétérinaire est à nouveau contrainte au déménagement, elle se replit alors à Marcy-l’Etoile. Laissant s’installer quelques années plus tard, un tout autre genre d'école, le CNSMD. <> Sur l’autre rive de la Saône, s’élève la majestueuse façade du Grenier d'abondance. Au fil des siècles, les famines furent nombreuses et meurtrières, soulevant le peuple, créant des émeutes. La municipalité se devait de trouver une solution… On crée alors une « Chambre de l’Abondance », chargée de se procurer du grain en grande quantité en période d’abondance, pour le stocker et le redistribuer en cas de disette. En 1722, on décide de construire un nouveau et vaste grenier où conserver le grain dans les meilleures conditions, loin des moisissures et autres insectes. Les travaux de ce « Grenier de l’Abondance » s’achèvent en 1728. En théorie, le Grenier pouvait abriter plus de seize mille tonnes de blé. Néanmoins, après l'édit de libre circulation des grains (1763), le bâtiment devint inutile… On l’affecta alors à des usages militaires : magasin d'artillerie, arsenal puis caserne... jusqu'en 1987. Le départ de la Gendarmerie nationale permet au ministère de la Culture d'y installer la DRAC Rhône-Alpes et les studios de danse du CNSMD.Crédits photo : Marie Signoret

Infos pratiques

Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse. 3 quai Chauveau, Lyon 9

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Mardi 25 mai 2010 En bref Conservatoire National Superieur de Musique et de Danse 3322 lectures
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