Animateur socio-culturel, Robin Piarulli crée des jeux depuis qu’il est môme. Il vient de lancer sur Kickstarter le financement de son premier jeu de société : Silbury. Une référence à la série Kaamelott ? Oui, univers qui imprègne le jeu, avec druides, légendes, potions magiques et coups tordus.
Que ce soit pour occuper sa petite sœur ou « pour faire marrer les copains », Robin Piarulli a commencé à créer des jeux dès l’âge de 5 ans. Animateur socio-culturel, sa vocation l’aide beaucoup dans le cadre de ses missions auprès des enfants dans les quartiers populaires. « J’ai continué à créer des jeux jusqu’à ce qu’on me dise qu’ils étaient vachement bien. Pour lancer Silbury, je suis simplement parti d’un jeu que j’ai imaginé il y a un peu plus de deux ans, fruit de mon imaginaire et de mes influences. »
Entre l’idée et le lancement du financement sur Kickstarter, un peu plus de deux ans se sont écoulés. « Il y a eu beaucoup de versions pendant cette période. En fonction de l’avis des testeurs, j’ai dû procéder à de nombreux rééquilibrages et à des modifications du gameplay. Cela a abouti à une version bêta que l’on a de nouveau beaucoup modifiée quand on a finalement décidé d’éditer le jeu. En pensant aux futurs joueurs, j’ai encore retravaillé l’ergonomie du jeu pour le rendre plus accessible. »
Souhaitant maîtriser le processus de création de A à Z « parce que cela rend l’histoire plus passionnante », et produire en France pour des questions éthiques et écologiques, Robin a opté pour un financement participatif via la plateforme Kickstarter. « C’est sur cette plateforme que l’on a le plus de chance de financer son jeu. On y trouve la majorité des joueurs qui achètent des jeux par ce biais ». À moins d'un mois de la fin de la campagne de financement, la cagnotte est à un peu plus de 50% de l'objectif et Robin a bon espoir qu'elle aboutisse. « Mais si ça ne fonctionne pas je choisirai peut-être une autre voie. Mais si l’objectif est atteint, j’ai encore une dizaine de projets de jeux à financer. Et je pourrai sortir une version anglaise. »
Côté mécanique, Robin Piarulli s’est inspiré de l’awalé, jeu traditionnel africain de semis et de récolte, et du jeu de société Huns, basé sur le draft de dés (chaque joueur choisit un dé parmi ceux lancés sur la table). « Je ne voulais pas créer un jeu à solution complète qui ne mobilise que de la stratégie. Avec les dés, on retrouve une part de hasard qui, pour moi, apporte du fun et du frisson pendant les parties. »
Avec ses druides, ses potions magiques, ses plantes et sa forêt fantastique, Silbury s’inspire des univers d’Astérix et Obélix et de Kaamelott et pioche dans l’imaginaire médiéval-fantastique. Le jeu impose une forte interaction entre les joueurs, « et pas forcément de bon aloi, met en garde Robin, il ne faut pas être trop mauvais perdant, il y a des sales coups, on se vole dans les plumes ». Piqués par la curiosité et amateur de jeu, nous vous ferons un retour sur le jeu dès que nous aurons pu le tester.
Présentation du jeu
Le solstice d’été approche. Pour célébrer l’événement, les druides du comté se retrouvent autour de la colline de Silbury, et se défient dans un grand tournoi de préparation de potions. Chacun souhaite ardemment faire la démonstration de son savoir, de sa sagesse et de sa puissance auprès du grand druide, seul juge de la compétition. Comme le veut la tradition, seul le vainqueur deviendra le disciple du grand druide. En échange d’un tel honneur, tous les coups sont permis !
Dès 10 ans. Pour 2 à 4 joueurs et des parties de 30 à 45 minutes
Infos pratiques
Sur Kickstarter : https://www.kickstarter.com/projects/storyfactorie/silbury-le-defi-des-druides
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