Imaginée dès la fin des années 1990, la ViaRhôna a commencé à « sortir de terre » en 2005, et devrait être définitivement achevé en 2020. Il s’agit d’un itinéraire cyclable de 815 km, quasiment sans dénivelé, entre le lac Léman (au départ de Genève) et les plages de la Méditerrannée (jusqu’à Port-Saint-Louis dans les Bouches-du-Rhône ou Sète dans l’Hérault, la fin de l’itinéraire se scindant en deux branches).
Comme son nom l’indique, elle longe le Rhône. Elle alterne « voies vertes » sur 56 % de l’itinéraire (c’est-à-dire de véritables pistes cyclables sécurisées, où l’on peut rencontrer d’autres usagers non motorisés comme les piétons ou les pratiquants de roller) et les « véloroutes », autrement dit des voies de circulation partagées avec les automobilistes sur des routes secondaires.
Les deux tiers (552 km) de cette ViaRhôna se trouvent en région Auvergne Rhône-Alpes, avec 8 départements concernés (Ain, Haute-Savoie, Savoie, Isère, Rhône, Loire, Drôme, Ardèche).
A ce jour, l’itinéraire est achevé à 80 % en Auvergne Rhône-Alpes (450 km praticables, dont 200 km en continu entre Vienne et Pont-Saint-Esprit), à 46 % en région PACA (53 km sur 118) et à 39 % en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées (57 km sur 144). Des parcours provisoires pour les portions non terminées (notamment vers Givors, au Sud de Lyon, et entre La Motte-du-Rhône et Arles) seront mis en place d’ici la fin 2016.
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